Magnétiseuse-Médium

La recherche du bien-être

Le magnétisme dans l'histoire

Retrouvé au 19ème siècle dans les ruines de Thèbes, en Egypte, le papyrus Ebers, datant du XVIème siècle avant notre ère, à l’époque d’Amenhotep 1er, contenait cette phrase « Pose ta main sur lui pour calmer la douleur et dis que la douleur cesse ». Elle prouve que le magnétisme curatif est un remède très ancien.

 

En Grèce, le magnétisme est évoqué dès le Xème siècle avant Jésus-Christ par Homère dans l’Iliade où il évoque l’existence d’hommes ayant la main guérisseuse.

 

En occident, l’imposition des mains dans un but curatif est réputée être devenu privilège royal avec Clovis (466-511) qui, le premier, serait parvenu à cicatriser les écrouelles (maladie d'origine tuberculeuse provoquant des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou) d’un de ses compagnons nommé Lancinet. 

 

Par la suite, cet acte se transforme en rituel lors de la cérémonie du sacre ou de grandes cérémonies religieuses.

 

Il faut attendre le siècle des lumières pour que le magnétisme apparaisse sur le devant de la scène. Franz Anton Mesmer (1734-1815), médecin allemand, décide de tenter une approche différente de la thérapeutique. Dans une thèse intitulée « L’influence des planètes sur le corps humain », il met en évidence l’existence d’un fluide qui relierait l’homme à l’univers qui serait du même ordre que celui qui existe entre les objets aimantés. Il le baptise donc le « magnétisme universel ».

 

En 1893, Hector Durville (1849-1923) crée l’école de magnétisme de Paris. On y dispense un enseignement théorique et pratique en session de deux ans, sanctionnée par un diplôme de magnétiseur psychothérapeute. Cette école connaîtra très vite une renommée mondiale.

 

Il est également le créateur d’un ordre de guérisseurs qui lutte pour une véritable reconnaissance du magnétisme. Son école est reconnue administrativement, le 26 mars 1895, par l’Université de France, classée parmi les établissements d’enseignement supérieur.

 

En 1914, il confie l’établissement à son neveu Henri Durville.

 

Le professeur Yves Rocard (1903-1992), physicien français, ancien directeur du laboratoire de physique à l’ENS, ancien responsable du comité à l’énergie atomique et du programme de recherche sur la bombe atomique, a concentré son intérêt, dans la dernière partie de sa vie, à la recherche sur le magnétisme et la radiesthésie. Il a publié divers articles et ouvrages sur ses travaux.

 

Dans la recherche de janvier 1984, le professeur Rocard disait : « Devant les faits qui s’accumulent, il serait grand temps que le rationalisme cesse de se voiler la face et consente à ouvrir les yeux. On ne peut refuser de reconnaître à l’homme une sensibilité magnétique, ni nier à quel degré les magnétiseurs sont doués. »